Fermeture de maternité

Sud-Ouest du 2 mars 2016 

Clinique Saint-Martin à Pessac (33) : la maternité va fermer

 Photo illustration archives E. Drouinaud

Les femmes qui le souhaitent pourront encore accoucher à la clinique Saint-Martin de Pessac... jusqu'au mois de mai.

La maternité Saint-Martin va fermer fin mai. L'ARS évoque une problématique de "démographie médicale" 

Les femmes qui le souhaitent pourront encore accoucher à la clinique Saint-Martin de Pessac... jusqu'au mois de mai. 

Après, il faudra trouver un autre établissement. En effet, la clinique ferme son activité de maternité, après le départ à la retraite d'un obstétricien et la démission de trois autres. Force est de constater que la clinique ne pourra plus fonctionner avec un seul gynécologue-obstétricien.

La fermeture probable de la maternité s'affecte pas le service gynécologique (cancérologie mammaire et pelvienne, et de statique pelvienne) des docteurs Françoise Soffray et Philippe Tribondeau, qui n'était déjà plus rattaché à la maternité. 

L'activité de la maternité était en baisse régulière, en 1995 elle affichait 1 300 accouchements dans l'année, et en 2010, seulement 500. 

Selon l'Agence régionale de santé, la cause de cette fermeture annoncée vient d'une problématique de "démographie médicale". "Il devient de plus en plus difficile de trouver des obstétriciens et des anesthésistes" a signifié Michel Laforcade, directeur de l'ARS.

Sud-Ouest du 2 mars 2016 

Pessac : une maternité en sursis

 Photo S. Lartigue

Hôpital privé pluridisciplinaire, Saint-Martin ne fait pratiquement pas de place à la maternité dans sa signalétique. 

"Après la démission de trois gynécologues-obstétriciens, les jours de la maternité Saint-Martin sont comptés.  

Ce sont des triplées : trois démissions simultanées de gynécologues-obstétriciens… sur quatre. L'hémorragie risque d'être fatale à la maternité de L'hôpital privé Saint-Martin de Pessac qui avait déjà perdu un praticien, parti à la retraite en décembre. Une vraie débandade pour une dégringolade : 1 245 accouchements en 2000, 490 en 2015. Pourtant, on était descendu encore plus bas en 2014, avec 476 naissances. Cette démission collective est donc le symptôme d'un malaise qui s'est aggravé au fil des ans."...

..."En attendant, le directeur se veut rassurant : « Pour l'instant, la maternité fonctionne dans de bonnes conditions et en sécurité 24 heures sur 24. » Concrètement, cela se traduit souvent par une astreinte un jour sur deux, que les médecins trouvent insupportable."

2016_03_02_SO_Pessac_Une_maternité_en_sursis