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GIRONDE VIGILANTE
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4 avril 2014

SDIS 40

Le département des Landes a adopté la réforme nationale du temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels mais "discute" encore sur l'éventuel abandon des cycles de travail de 24 heures. Si l'abandon devenait effectif, le milieu rural devrait malheureusement en subir les conséquences comme c'est le cas en Gironde avec le transfert des sapeurs-pompiers professionnels vers les centres de secours principaux au détriment des autres.

Sud-Ouest du 16 janvier 2014

Travail des sapeurs-pompiers : Robert Cabé joue l'apaisement

Le président du Sdis 40 a obtenu mercredi un feu vert unanime du conseil d’administration pour réformer le temps de travail des professionnels

Signer n'est pas jouer, pourrait-on dire après l'adoption de la réforme nationale du temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels, mercredi, par le conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis). Le nouveau texte a certes été validé à la fois par le comité technique paritaire et les administrateurs. Mais à la condition de « continuer à discuter » de la piste soulevée en fin d'année dernière par l'intersyndicale, à savoir un éventuel abandon des cycles de travail de 24 heures.

La problématique est importante car ce décret national, au même titre que les délibérations départementales, seront attaquées par le syndicat des Autonomes. Ces derniers estiment en effet que les gardes de 24 heures doivent être payées 24 heures, et non 17,09 heures comme le prévoit le décret national, et donc la délibération landaise. Les tribunaux trancheront. Mais si d'aventure la justice donnait raison au syndicat, le président et gestionnaire financier du Sdis, Robert Cabé, a déjà prévenu qu'il abandonnerait purement et simplement le cycle de 24 heures et qu'il faudrait se résoudre à redéployer différemment les pompiers professionnels sur le territoire. En clair : transférer de nombreux professionnels vers les centres de secours principaux que sont Mont-de-Marsan, Dax et Biscarrosse (et par extension Capbreton et Saint-Vincent-de-Tyrosse, NDLR).

« Ouvert aux discussions »

Quoi qu'il en soit, la posture résolument « ouverte aux discussions » adoptée hier par Robert Cabé n'a pas été pour rien ni dans la courte majorité obtenue en faveur de ce projet par le comité technique paritaire (six voix pour, quatre contre et une abstention, NDLR), ni dans l'unanimité offerte par les membres du conseil d'administration. Au-delà de leur crainte de voir augmenter les contributions financières des communes en cas de désaveu juridique, tous ont en effet estimé que ce réaménagement du temps de travail était « une belle occasion de mener un travail en concertation avec les syndicats », et qu'il fallait le faire, comme formulé hier par le vice-président du Sdis, Jean-Claude Deyres.

Afin de mieux se rendre compte des attentes de terrain, et comme un pied de nez fait aux organisations syndicales aujourd'hui désunies, Robert Cabé s'est engagé à aller recueillir lui-même les attentes des concernés, soit environ 110 agents. Or, selon deux officiers interrogés hier, au moins 75 % d'entre eux resteraient favorables aux cycles de 24 heures.

Assez pour convaincre d'ores et déjà le président que « la plupart des pompiers ne partagent pas l'avis syndical sur le cycle de 24 heures ». Les concernés apprécieront.

 

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