Une crue sur l'estuaire a déjà transformé la centrale en îlot en 1999.
la Commission locale d'information nucléaire (Clin) du Blayais porte une revendication bien particulière : le rehaussement sur quelque deux kilomètres de la route d'accès à la centrale. Cette unique voie d'accès qui traverse les zones humides en bordure d'estuaire présente l'inconvénient majeur d'être submersible.
En 1999,L'augmentation brusque du niveau de l'océan et la levée de véritables vagues sur l'estuaire avaient provoqué l'inondation de la centrale. Elles l'avaient aussi transformée en île inaccessible, jusqu'à ce que la marée se retire.
Cette semaine, l'accident de Marcoule a bien montré que l'arrivée rapide des pompiers était cruciale en cas de sinistre. Que se passerait-il si un incendie se déclarait avec la route recouverte par deux mètres d'eau ? Le risque incendie a la particularité d'être permanent dans une installation industrielle.
La centrale vue du ciel
Photo David Thierry
Jacques Maugein, Président de la Commission locale d'information sur le nucléaire
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